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« She's every fantasy and no

reality in one. »

Nom : Kessler - Prénoms :  Petronia, Anna - Surnom : Petra - Âge: 30 - Anniversaire : 30 janvier  - Yeux: verts - Cheveux: blonds  - Orientation  sexuelle : hétérosexuelle - Situation amoureuse : célibataire - Situation financière : variable (modeste/riche) - Origines : ukrainienne, américaine  - Nationalité : américaine - Ville: New York, NY, USA (Brooklyn) - Anciens supérieurs : Narcissa Davenport (patron) / Sahar Abdellah (chef) - Ancienne pratique illégale : tueuse à gages - Anciennes armes de prédilection : fusils de précision, couteaux -  Études/métier : détective privée, fleuriste - Passions : enquêter, les plantes, l'aventure, les dagues

« — Moi, Petronia Kessler, ici présente, en buvant dans la coupe de la fraternité, m'engage à être la sœur de Leonel, Darryl et Tiana aussi ici présents… pour le reste de ma vie. Je les protégerai et défendrai leurs noms en leur présence comme en leur absence, envers et contre tout, bien plus que s'ils étaient ma chaire et mon sang. Pour toujours. Je ne vous abandonnerai jamais… Même si vous n’êtes qu’une sacrée bande de cons. Aujourd'hui c'est mes dix-huit ans et vous m'avez offert les plus belles choses au monde, quelque que chose que je n'ai jamais eu et quelque chose que j'ai perdu. Deux frères et une sœur, et une famille. Je vous aime ! »

« Je me suis retrouvée seule à mes treize ans, quand je me suis réveillé et qu'il ne restait plus que moi, un frigo rempli, un mot et une carte de crédit sur le plan de travail.

Ma mère… elle nous avait laissé en plan, mon père et moi alors que je n'avais que quatre ans. Histoire de "vivre sa vie de femme", comme elle avait si bien dit à Caleb Kessler, mon père. Après ça, je n'ai plus jamais eu de nouvelles d'elle. Et même si je sais qu'une partie de moi lui en voudra toute ma vie pour ce qu'elle nous a fait, cela fait bien longtemps que j'ai cessé de penser à elle. Je ne sais même plus à quoi elle ressemble, ni même son prénom que j'ai fini par oublier. Mon père avait pris le soin de se débarrasser de toutes les photos où elle figurait et il avait arrêté de prononcer son prénom. Quant à moi, je n'ai jamais voulu savoir comment elle s'appelait, ni même à quoi elle ressemblait. J'imagine que c'est ce qu'elle mérite, au final. Et je ne vais pas m'inventer une vie de misère, parce que c'est faux. Mon père avait un poste à haute responsabilité dans une grande entreprise et je vivais en plein cœur de Manhattan dans un splendide appartement. Je le considérais comme le meilleur des Papas du monde. Il cédait à tous mes caprices, la totalité de son temps libre m'était dédié, il me défendait envers et contre tout. C'était clairement lui et moi contre le reste du monde. Nous n'étions que tous les deux mais nous formions une véritable famille, une vraie équipe. Jusqu'au jour où il est parti. Jusqu'au jour où il m'a laissée seule et qu'il m'a abandonnée lâchement, sans même me dire un mot de vive voix ni même me prendre dans ses bras une dernière fois. Honnêtement, si je revoyais Caleb un jour… je ne sais pas ce que je lui ferai… quelle serait ma réaction. Si je le serrerais simplement dans mes bras, lui dirais à quel point il m'avait manqué durant toutes ces années... Qu'après ça, je l'inviterai à partager un bon repas à la meilleure adresse de tout Brooklyn ou chez moi. Ou si je lui planterais un couteau dans le dos, lorsque je le serrerai dans mes bras ; ou verserais un peu de poison de son verre lorsqu'il aurait le dos tourné. »

« Salut, Mateo. J'ai fait la route jusqu'à Seattle, simplement pour pouvoir te parler et t'apporter ce petit bouquet fait par mes soins. Tu imagines ?! Pour qui d'autre ferais-je une chose pareille ?! Personne ! Tu sais... Leo et les autres se demandent encore comment j'ai pu passer d'assassin à fleuriste. Mais toi... je sais que tu comprendrais, tu as toujours su que j'adorais les fleurs... en plus des couteaux. Tu sais, à ma grande surprise, le Cold Petals est une affaire qui marche plutôt bien... Et dernièrement j'ai pensé à suivre une formation de détective privée, même si je sais que je n'en ai pas besoin. Disons que c'est juste pour le papier. Mais je me demande aussi si j'arriverais à gérer avec la boutique ou s'il faudra que je fasse un choix. Enfin... Je suppose que si cet "autre côté" dont tout le monde parle existe, tu as dû voir ce qu'il se passe, actuellement, parmi nous, les vivants. Que l’Institut en est à un tournant. Que tout est en train de s'écrouler et qu'elle est dirigée par une belle brochette de cons. Même s'il reste Sahar parmi eux, je ne sais pas quoi penser d'elle. Je ne sais pas quelles sont ses intentions. Si elle fait partie du plan et de cette bande d’idiots ou si elle ne savait rien et qu'aujourd'hui, elle cherche à faire tomber les autres cons en leur faisant croire qu'elle aussi, elle est sacrément conne… Ou un mélange de tout ça… Pareil pour Josie qui travaille pour elle. elle soupire. Ils disent que Narcissa et Alec sont morts, eux aussi. Que des gens les ont abattus puis brûlés. Ils n'ont toujours pas trouvé les coupables. Si tu veux savoir, je n'y crois pas à cette histoire. Ni moi, ni Tiana, ni Darryll et Leo, d'ailleurs. Je pense que c'est une mise en scène. Parce que je sais de source sûre que l’Institut n'a rien avoir dans cette histoire et que donc, ça n'a pas de sens. A moins qu'ils nous cachaient autre chose. Et aussi je doute fortement que ces deux-là se soient laissés avoir si facilement et c'était bien trop gros. C'est pour ça que j'ai pris la décision d'enquêter. J'ai décidé de les retrouver. Et tu sais que je retrouve toujours mes cibles. [...] »

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