Nom: El-Kassimi - Prénom: Tariq - Âge: 41 - Anniversaire: 4 avril - Yeux: noisette - Cheveux: bruns - Taille: 1m87 - Orientation sexuelle: hétérosexuel - Situation amoureuse: divorcé - Nombre d’enfant: 1 (Nazir, garçon, 5 ans) - Situation financière: Milliardaire - Origines: Marocain, Français - Nationalités: Française/Marocaine - Ville: New York, NY, USA - Études/métier: Ancien avocat pénal international et expert en droit international et en droit des affaires, Président d’un cabinet international d’avocats (El-Kassimi offices), PDG d’une PME de constructions/chantiers navals, entrepreneur - Activité illégale principale : trafic d’armes - Couleur favorite: Gris - Pays vécus : Maroc, France, Angleterre, Emirats Arabes Unis, Etats-Unis - Passion: Sports nautiques et aquatiques, navigation
« L'enfer c'est les autres »
« Loves Way »
Avouer le mal que signer les papier de ce divorce lui faisait était impossible, car s'il y avait bien une chose de véritable dans cette vie pour Tariq, c'était le profond amour qu'il portait à sa femme depuis dix ans maintenant et leur fils. Alors il avait préféré rester froid et impassible. Surtout devant elle. Cependant, il ne pouvait plus rester dans cette maison qui avait beau être sienne, mais qui renfermait tant de souvenirs en sa compagnie, ni même la regarder, elle.
— Tariq, si je le fais c’est pour toi. Tu as été sans doute, le meilleur mari que j'aurais pu avoir. C’est pour cette raison que tu mérites quelqu’un qui… commence par dire Sahar afin de briser le silence, au moment où il avait terminé de signer les papiers.
— Arrête. Ne dis pas un mot de plus, dit-il perdant petit à petit son calme. Eva !
S’exclama-t-il, afin d’appeler la domestique tout en s’avançant dans la maison, en se dirigeant vers sa chambre suivi de Sahar. Puis il finit par s’arrêter lorsqu’il croisa enfin Eva dans le couloirs.
— Eva, réservez-moi une chambre d’hôtel ou une location ou n’importe quoi d’assez bien pour une semaine. Je m’en vais. Je vais prendre quelques affaires, et pour la semaine prochaine, vous emballez le reste que vous ferez parvenir au nouvel appartement de Manhattan. Aussi, appelez mon assistante et dites-lui que pour l’instant, il faudra annuler les visites, puisque je vais m’y installer pour quelques temps et faire appel à quelqu’un qui se chargera de le meubler. Vous avez tout compris ?
— Hum… Oui. Ça sera fait, monsieur Tariq, dit-elle légèrement désorientée en acquiesçant avant de s’éclipser rapidement.
Lorsqu’elle s'éclipsa, Tariq reprit sa route.
— Attends mais si quelqu’un doit partir d’ici, c’est moi, c’est ta maison ! reprit Sahar
— Je te la laisse.
— Ecoute-moi ! Je veux t’expliquer, s'exclama-t-elle en le poursuivant dans la maison. Tariq, s’il te plaît… je veux que tu entendes ce que j’ai à dire, dit-elle en cherchant ses mots. Je sais que ça te fait mal ! Et s’il y a bien une chose que je regrette dans cette vie, c’est de ne pas avoir pu connaître l’amour à tes côtés. Tariq tu… tu mérites quelqu’un de mieux, quelqu’un qui t’aimeras réellement..;
Sous ses mots, Tariq s’arrêta net, le poing serré. La seule chose qu’il n’avait pas réussi dans sa vie : obtenir l’amour de sa tendre, de sa si belle, de son adorée, de Sahar. L’échec le plus cuisant, et le plus douloureux à ses yeux. Elle était une femme faite pour lui. Avec elle, même avant qu’ils soient ensemble, ils avaient toujours fait la paire. Il se voyait en elle. Leurs parcours étaient différents mais à la fois tellement similaires. Elle le comprenait, comme lui la comprenait, comme personne n'a su les comprendre auparavant. Ils étaient complémentaires, comme s’ils étaient faits sur-mesure l’un pour l’autre. La rencontrer pour lui, n’avait jamais été un hasard, c’était un signe d’Allah. Au début, il avait cru à une bénédiction. Mais voilà qu’en réalité, elle s’était transformée en une punition. Et peut-être qu’Allah voulait lui donner une bonne leçon, peut-être que c’était le signe qu’en dépit d’une aisance financière, une réussite professionnelle, et même la naissance d’un fils qu’il aimait de tout son être : ça ne lui offrait pas ce dont il désirait le plus au monde : l’amour de Sahar. Ou alors, c’était une manière de lui faire payer ses sombres péchés. Sa peine, Tariq sait qu’il a été malheureusement impossible pour lui de la lui cacher. Sa voix, son regard, son visage, sa respiration, enfin son corps entier l’ont trahi. Après tout, personne ne sera jamais son égale.